Le programme détaillé est en dessous du tableau. Une version PDF est également disponible.
Jour 1 – Lundi 15 avril
8h30
Accueil café (bât. Jules Verne)
9h – 12h
Amphi Bassi
Coordination : P. JENSEN et S. FENET
SYMPOSIUM : COMMENT ORGANISER UNE RECHERCHE UTILE ET ÉTHIQUE ? |
Se réapproprier la production de connaissance Éric TANNIER et Alexandre MONNIN (résumé et documents) |
La recherche sous le capitalocène, qui décide ? comment en sortir ? Aude LAPPRAND, Pablo JENSEN, Denis DUPRÉ et Cyril FIORINI (résumé) |
Pause déjeuner (bât. Jules Verne) |
14h – 15h30
Mise au travail de la nature ; Révolution et transition Projection d’une conférence vidéo de Paul GUILLIBERT suivie d’un débat animé par Zoé Steep. (Amphi Bassi) (résumé) | Fresque du renoncement * Lionel MOREL et Guillaume SALAGNAC * 40 personnes maximum, durée 3h (salle Corto Maltese) (résumé) | Fresque des féminismes, faire se rencontrer genre et écologie Clémence ABRY-DURAND et Marie-Pierre ESCUDIÉ (bât. Lamarr: amphi Chappe) (résumé) | Impacts sociétaux de la pensée industrielle et mathématiques appliquées * Hadrien CAMBAZARD, Alexandre GONDRAN et Siao-Leu PHOURATSAMAY * durée 3h (salle Prince Vaillant) (résumé) |
16h – 17h30
Mini-Symposium : Faire face aux défis environnementaux avec les plus pauvres ATD Quart-Monde (Amphi Bassi) (résumé) | Écologie sensible : rencontrer un vivant * Magali OLLAGNIER-BELDAME et Thomas LE GUENNIC * 12 personnes maximum (bât. Lamarr: salle vitrine) (résumé) | Lifephone * Stéphane CROZAT * 40 personnes maximum (salle Blake et Mortimer) (résumé) |
18h – 20h15
Éducation à l’écologie sensible : projection du film « Dans la trame du vivant » suivie d’échanges, en présence du réalisateur Frédéric Plénard
Amphi Bassi
Jour 2 – Mardi 16 avril
8h30
Accueil café (bât. Jules Verne)
9h – 12h
Amphi Bassi
Coordination : A. CORSANI et E. PRADOS
SYMPOSIUM : QUELLES STRATÉGIES POLITIQUES AUJOURD’HUI POUR CHANGER LE SYSTÈME ? |
Les risques systémiques de la finance casino Marc CHESNEY (résumé et documents) |
La santé, un levier cognitif, économique et politique pour changer le système Anne-Laure FOUGÈRES et Ioan NEGRUTIU (résumé et documents) |
Le dernier kilomètre Matthieu LATAPY, Guillaume MOINARD et Bastien LEGAY (résumé et documents) |
Sociétés bouleversées, confiance en danger ? 1794 en France et 1989 à Cuba, deux exemples pour penser ce qui fait tenir ou pas une société en situation de changement radical Albert BOUFFANGE et Sophie WAHNICH (résumé) |
Pause déjeuner (bât. Jules Verne) |
14h – 15h30
Mini-Symposium : L’écologie décoloniale, un paradigme total « habiter le monde ensemble » ou la réconciliation de la Terre et de l’Humain Émeline HABERT, Nancy DELTHEIL, Béatrice SAMUEL, Céline VERCELLONI (Amphi Bassi) (résumé) | Maintenir la vitalité d’une communauté : pas si trivial ! * Françoise BERTHOUD, Jean-Luc ANTON * 20 personnes maximum, durée 3h (bât. Lamarr: salle vitrine) (résumé) | Du global risk report (forum économique mondial) au rarre (aire grenobloise) : objectiver et mettre en débat les risques systémiques à l’échelle d’un territoire pour éclairer l’action publique * Gabriel JOURDAN * durée 3h (salle Corto Maltese) (résumé et documents) | 10% du budget de recherche orienté par une convention citoyenne, à nous de jouer Aude LAPPRAND (salle Prince Vaillant) (résumé) |
16h – 17h30
Mini-Symposium : Pour une Sécurité sociale de l’Alimentation Dominique PATUREL, Pauline SCHERER, Patrice NDIAYE et Myriam MININNO (Amphi Bassi) (résumé) | Mini-Symposium : La farine Boucle d’Or, un outil de démonstration aux multiples facettes Florent BRUN (salle Blake et Mortimer) (résumé et documents) | Impacts de l’usage des NTIC sur la santé Servane MOUTON et Louis FORGEARD (salle Prince Vaillant) (résumé) |
Fin de journée
Salles de discussion informelle
18h30 – 23h
SOIRÉE CONVIVIALE à « La Commune » 3 rue Pré-Gaudry – Lyon 7 (métro Jean Macé)
Jour 3 – Mercredi 17 avril
8h30
Accueil café (bât. Jules Verne)
9h – 12h
Amphi Bassi
Coordination : M.P. ESCUDIÉ et J.M. HUPÉ
SYMPOSIUM : QUELLES ALTERNATIVES ET FORMES DE DÉCROISSANCE ? PEUT-ON ARRIVER À NE PAS SEULEMENT AGIR EN RÉACTION, AVOIR UNE PENSÉE D’AVANCE ? |
Lowtechisation du et par le numérique via la redirection des méthodes agiles Stéphane CROZAT (résumé) |
Quels sont les impacts environnementaux de la réduction du temps de travail ? Fanny VERRAX (résumé) |
Singularités et risques d’un ingénieur « lowtechisant » Hugues CHOPLIN (résumé et documents) |
Pour en finir avec l’Économie Guillaume CARBOU, Alexandre GONDRAN et Jean-Michel HUPÉ (résumé et documents) |
Pause déjeuner (bât. Jules Verne) |
14h – 15h30
Mini-Symposium : Contre-modélisation — Croisement de regards sur l’usage et l’impact de la modélisation, quelles pratiques et quelles critiques ? GT Contremod (bât. Lamarr: amphi Chappe) (résumé) | Éduquer à l’anthropocène ? Jean-Philippe PERNIN (salle Corto Maltese) (résumé) | Atelier autour du sens au travail, des métiers et activités essentielles pour la transition socio- écologique et une société post-croissance * Marine CERANTOLA et Sabrina TACCHINI * durée 3h (salle Prince Vaillant) (résumé) | Construire une cartographie des risques sociétaux globaux * Valérie D’ACREMONT, Enzo BAQUET et Serge FENET * durée 3h (bât. Lamarr: salle vitrine) (résumé) |
16h – 17h30
Mini-Symposium : World 3 et le rapport Meadows, les limites à la croissance Zoé STEEP (Amphi Bassi) (résumé) | Mini-Symposium : L’éco-anxiété revisitée : où est le politique dans le personnel ? Hao Tam HO, Jean-Michel HUPÉ et Jean LE GOFF, Michaël BONNET et Léna SILBERZAHN. (bât. Lamarr: amphi Chappe) (résumé et documents) | Exposition : le puzzle de l’Inaction Raphaël GRELLET (salle Blake et Mortimer) (résumé) |
Fin de journée
Salles de discussion informelle
Jour 4 – Jeudi 18 avril
8h30
Accueil café (bât. Jules Verne)
9h – 12h
Amphi Bassi
Coordination : S. WAHNICH et A.L. FOUGÈRES
SYMPOSIUM : QUEL FUTUR VEUT-ON COLLECTIVEMENT ? |
Quelles neurosciences à l’Anthropocène ? Un état des lieux préalable à la redirection (résumé) Julien LEFEVRE, Daniele SCHÖN et Manuel MERCIER |
L’exportation du système de crédit écologique chinois : quelles implications géopolitiques pour l’Europe ? (résumé) Élodie RENÉ |
Repenser à l’ombre des bouleversements environnementaux le sens et la trajectoire donnés à notre devenir collectif (résumé) Gabriel SALERNO |
Des existences territoriales moindres (résumé) Bastien MARCHAND |
Pause déjeuner (bât. Jules Verne) |
14h – 15h30
Amphi Bassi
Discussion Plénière : Quel futur pour la communauté Archipel ? |
15h30 – 16h
Conclusion |
Programme détaillé
Lundi 9h–12h Symposium : comment organiser une recherche utile et éthique ?
Coordination: Pablo JENSEN et Serge FENET
Se réapproprier la production de connaissance
Éric TANNIER et Alexandre MONNIN (retour au tableau)
Face à la marchandisation de la recherche scientifique et sa possible mobilisation à des fins destructrices, la science ouverte, aveugle aux conditions d’utilisation des travaux de recherche, est au mieux impuissante, au pire contre-productive. Nous proposons au contraire la définition de communautés se réappropriant les enjeux de la propriété intellectuelle au service du bien commun et de la redirection écologique. Nous allons construire et affiner avec le public Archipel des instriments juridiques dont l’effet est avant tout celui d’une renégociation de notre rôle dans l’Anthropocène, entre nous et avec nos instituts.
Article (PDF). N’hésitez pas à contacter Alexandre Monnin et <eric.tannier@inria.fr> pour prolonger les échanges.
La recherche sous le capitalocène, qui décide ? comment en sortir ?
Aude LAPPRAND, Pablo JENSEN, Denis DUPRÉ et Cyril FIORINI (retour au tableau)
Au fur et à mesure de l’aggravation des crises actuelles, les appels à subordonner la recherche à des projets politiques précis vont se multiplier, sans que ne soit éclairé le processus de traduction d’une orientation politique en choix scientifique. Le symposium visera à analyser ce processus ainsi qu’à échanger autour de propositions visant à démocratiser les choix scientifiques, via la recherche participative et une programmation démocratique de recherche.
Lundi 14h–17h30 Mini-Symposiums et Ateliers
14h – 15h30 Projection-débat : Mise au travail de la nature ; Révolution et transition
Paul GUILLIBERT et Zoé STEEP (retour au tableau)
Nous proposons ici d’animer un débat autour de la question de la mise au travail de la nature qui s’appuiera sur la projection vidéo de la conférence « Révolution et transition. Penser l’écologie à l’aune du travail » de Paul Guillibert qui sera diffusée en « Première » au moment de ce symposium sur la chaîne « Comprendre et Agir ». Dans cette conférence, Paul Guillibert cherchera à montrer que les mots d’ordre consumériste et techno-solutionniste conduisent à dépolitiser la question écologique. La consommation raisonnée interpelle les individus en sujets consommateurs et non en sujets politiques. De son côté, l’idéal technicien prive les individus de tout pouvoir d’agir puisque seuls les ingénieurs et les entreprises qui les emploient disposeraient des savoirs techniques nécessaires à la réorientation de l’appareil productif. Pourtant, la crise écologique témoigne de la centralité d’un mode de production orienté vers le profit dans l’histoire récente de nos rapports à la nature. Dans la mesure où l’exploitation est l’une des manifestations de la dynamique destructrice du capitalisme, les luttes du travail prennent une dimension écologiste. La critique de l’écologie politique vise à identifier les rapports de domination qui structurent la reproduction du désastre environnemental. Elle permet également d’identifier les forces sociales capables de porter des écologies d’émancipation. Dans cette conférence, il s’agira donc d’abord d’interroger la dimension politique de l’écologie et des pensées qui s’en réclament puis d’étudier le lien entre exploitation et écocide et de proposer in fine quelques pistes de réflexion pour élaborer de nouvelles stratégies d’émancipation à l’âge de l’Anthropocène.
14h – 15h30 Atelier : Fresque des féminismes, faire se rencontrer genre et écologie
Clémence ABRY-DURAND et Marie-Pierre ESCUDIÉ (retour au tableau)
Cet atelier a vocation à présenter les principes et le fonctionnement de la fresque des féminismes ainsi que les retours d’expérience de cette activité auprès d’un public d’élèves-ingénieur.es. En considérant les écueils des résistances à lier genre et écologie, nous vous proposons de réfléchir à des contre-argumentations intersectionnelles. Dans le prolongement de cette réflexion, il sera proposé de penser la dimension technocritique de l’écoféminisme et de soumettre de nouvelles propositions épistémologiques issues de ce courant.
14h – 17h30 Atelier : Fresque du renoncement (40 personnes maximum, durée 3h)
Lionel MOREL et Guillaume SALAGNAC (retour au tableau)
La fresque du renoncement est un atelier pour imaginer en collectif à quelles activités mettre fin et comment, pour respecter les limites planétaires. En décrivant une activité de différentes manières, les participant·es découvrent la complexité d’un processus de renoncement. À la fin, iels conçoivent ensemble une stratégie pour renoncer à l’activité ou certains de ses aspects. Le « jeu » dure entre deux et trois heures, et regroupe environ 8 personnes autour d’une grande table. Selon l’affluence, nous pensons donc animer plusieurs tables en parallèle, dont au moins une focalisée sur le thème du smartphone.
14h – 17h30 Atelier : Impacts sociétaux de la pensée industrielle et mathématiques appliquées (durée 3h)
Hadrien CAMBAZARD, Alexandre GONDRAN et Siao-Leu PHOURATSAMAY (retour au tableau)
Nous proposons un atelier pour penser ensemble les impacts sociétaux de la pensée industrielle (transformation du travail, de l’organisation de la société, de notre environnement, etc) en les articulant avec les outils des mathématiques appliquées (en particulier la Recherche Opérationnelle). L’objectif de l’atelier est de comprendre, questionner et enrichir un support pédagogique conçu pour reconnecter une discipline scientifique relevant des maths appliquées avec son usage et son sens dans la société. L’atelier proposera de mettre en lien des idées clefs de penseurs de la société industrielle (lecture de textes courts) ainsi que des énoncés de maths appliqués avec une synthèse globale des impacts de cette pensée industrielle (carte conceptuelle ou fresque).
16h – 17h30 Mini-Symposium : Faire face aux défis environnementaux avec les plus pauvres
ATD Quart-Monde (retour au tableau)
ATD Quart-Monde est une association qui lutte contre la grande précarité depuis 1957, elle place au centre de ses actions la participation des plus pauvres et donc comment tenir compte du point de vue et de la connaissance des plus pauvres dans un futur réfléchi collectivement ? La particularité d’ATD QM est de s’appuyer sur les savoirs, les compétences, les regards et points de vue et les expériences directes des militants Quart Monde, en tant que personnes qui vivent ou ont vécu la grande pauvreté comme par exemple lors des universités populaire Quart-Monde. Nous présenterons plusieurs points de vue dont celui des personnes qui ont connu la précarité.
Il y aura 3 interventions :
– Marie-Agnès MARÉCHAL, Adrien NOBILE, Chantal DE TROBIAND, Fabienne DE SOUZA et Thierry SOUEF, membres du mouvement ATD quart monde : Comment ATD permet la participation des plus pauvres.
– Elisabetta BUCOLO, chercheuse au Cnam/Lise-CNRS : crises climatiques et injustices environnementales
– Isabelle DORESSE, vice-présidente d’ATD Quart-Monde : une politique de santé environnement construite avec les plus pauvres
16h – 17h30 Atelier d’écologie sensible : rencontrer un vivant (12 personnes maximum)
Magali OLLAGNIER-BELDAME et Thomas LE GUENNIC (retour au tableau)
Et si la nature émergeait en vous? Comment pourriez-vous vous laisser rejoindre par elle? Que mettriez vous de vous dans cette rencontre? De quelle manière percevez-vous la nature à travers l’espace de votre corps? Pourriez-vous vous lier d’amitié avec un être vivant ou un élément de la nature autour de vous? Et si vous vous mettiez à son écoute? Pourriez-vous en retour être écouté? Comment est ce que ce serait de vivre cela ? Cet atelier est pur expériencing pour sentir comment nous vivons l’espace de notre corps lorsque nous rencontrons la nature et laisser émerger ce qu’elle a à nous dire. Cet atelier aura lieu en extérieur et nous accueillerons au maximum 12 personnes.
16h – 17h30 Atelier : Lifephone. (40 personnes maximum)
Stéphane CROZAT (retour au tableau)
L’atelier LifePhone consiste à découvrir le concept de lowtechisation en évaluant, discutant et imaginant collectivement des idées de fonctionnalités et de choix de conception d’un smartphone plus soutenable, plus responsable et plus convivial. Le jeu de cartes sur lequel il s’appuie est sous licence Creative Commons et peut être librement réutilisé.
18h – Éducation à l’écologie sensible : projection du film « Dans la trame du vivant » suivie d’échanges, en présence du réalisateur Frédéric Plénard
Thomas LE GUENNIC et Magali OLLAGNIER-BELDAME (retour au tableau)
L’ampleur des dérèglements écologiques appelle les éducateurs à revoir leur pédagogie, de l’école maternelle jusqu’à l’université. Comment articuler faits, données scientifiques et émerveillement face à la beauté de la nature ? Telle est l’approche de l’écologie sensible. Nous vous invitons à découvrir ses principes et ses enjeux en visionnant le film « Dans la trame du vivant » (2024). Ce documentaire retrace une expérimentation menée récemment dans un cadre universitaire. La projection sera suivie d’un temps d’échange avec le réalisateur, ainsi qu’une formatrice et un participant.
Mardi 9h–12h Symposium : quelles stratégies politiques aujourd’hui pour changer le système ?
Coordination : Antonella CORSANI et Emmanuel PRADOS
Les risques systémiques de la finance casino
Marc CHESNEY (retour au tableau)
De la faillite de Lehman Brothers à la disparition de Credit Suisse, la présentation se focalisera tout d’abord sur la finance casino et les risques systémiques qu’elle impose au commun des mortels. Ses paris à grande échelle, aux frais du contribuable, et les rémunérations grotesques des dirigeants des grandes institutions financières seront analysés. L’emprise de la finance sur l’économie et les rapports sociaux, a des soubassements théoriques qui méritent d’être identifiés. Il s’avère en particulier que les prix de ces produits complexes, que sont les dérivés, sont obtenus en utilisant des éléments de la théorie des probabilités, en modélisant l’aléa. Se draper ainsi dans les habits de la science, quitte à se baser sur des hypothèses peu réalistes, permet de marginaliser les voix discordantes. Finalement, la complaisance du monde académique envers les grandes banques et leurs politiques de greenwashing, sera mise en lumière et des solutions seront esquissées, pour que régresse le sentiment d’impuissance face à la marchandisation du vivant.
Vidéo de la présentation. N’hésitez pas à contacter Marc Chesney pour prolonger les échanges.
La santé, un levier cognitif, économique et politique pour changer le système
Anne-Laure FOUGÈRES et Ioan NEGRUTIU (retour au tableau)
Changer le système passe par intégrer dans les politiques territoriales une prise en considération des écosystèmes conjointe à celle des habitants des communes. Cela signifie de passer à une démarche socioécologique pour tout projet et activité humaines. Le prisme de la santé permet d’élaborer un cadre d’exercice systémique, aux enjeux globaux. Ainsi, les approches de type santé commune (Collart Dutilleul, Hamant, Negrutiu & Riem (2023)) ou pleine santé (Laurent (2020)) permettent d’aborder la santé humaine tout en imposant d’établir et de payer les coûts sociaux et écologiques ; l’outil est incontournable pour des sociétés équitables basées sur l’ajustement des besoins vitaux des populations et les ressources accessibles des territoires.
Transparents de présentation (PDF). N’hésitez pas à contacter Anne-Laure Fougères et Ioan Negrutiu pour prolonger les échanges
Le dernier kilomètre
Matthieu LATAPY, Guillaume MOINARD et Bastien LEGAY (retour au tableau)
Alors que la situation écologique, sociale et politique est catastrophique, dans de nombreux domaines des solutions prometteuses sont proposées. Cependant, la plupart ne sont pas mises en oeuvre, ou alors à des échelles très limitées, même si ces expérimentations montrent leur pertinence. Comment expliquer, et, surtout, comment dépasser cet état de fait ?
Résumé (PDF) et transparents de présentation (PDF). N’hésitez pas à contacter Matthieu Latapy pour prolonger les échanges.
Sociétés bouleversées, confiance en danger ? 1794 en France et 1989 à Cuba, deux exemples pour penser ce qui fait tenir ou pas une société en situation de changement radical
Albert BOUFFANGE et Sophie WAHNICH (retour au tableau)
Nous sommes dans une période où nous avons à affronter des changements radicaux tant sur le plan environnemental que sur le plan économique et politique, nos habitudes et nos routines nos modes de vie semblent mis à l’épreuve d’une incertitude croissante et d’une violence sociale latente qui parfois explose en attentats voire en guerres difficile à juguler. Pour pouvoir affronter une telle situation il nous semble intéressant de retourner à d’autres époques de l’histoire où l’incertitude ou la guerre civile latente ont fait perdre leur sentiment d’évidence à des sociétés entières, des de ce que nous appelons ici « confiance civile ».
Mardi 14h–17h30 Mini-Symposiums et Ateliers
14h – 15h30 Mini-Symposium : L’écologie décoloniale, un paradigme total « habiter le monde ensemble » ou la réconciliation de la Terre et de l’Humain
Émeline HABERT, Nancy DELTHEIL, Béatrice SAMUEL, Céline VERCELLONI (retour au tableau)
Le concept nouveau d’ « écologie décoloniale » met en lumière des liens entre des injustices sociales et l’histoire coloniale de la France, soulignant l’importance de réconcilier les enjeux environnementaux et sociaux. D’après différents regards, nous aimerions orienter les échanges autour de ce nouveau paradigme avec la possibilité de réfléchir ensemble à la promotion d’une meilleure justice sociale et de s’autoriser à penser une vision collective de l’écologie de demain en considération de notre Histoire et des dommages causés dans notre environnement.
14h – 17h30 Atelier : Maintenir la vitalité d’une communauté : pas si trivial ! (20 personnes maximum, durée 3h)
Françoise BERTHOUD, Jean-Luc ANTON (retour au tableau)
Nous proposons l’animation d’un atelier destiné à apporter/partager des outils aux animateurs de communautés/réseaux pour assurer une bonne vitalité de la communauté sur la durée, renforcer le sentiment d’appartenance de ses membres et maintenir une dynamique ajustée aux objectifs de la communauté. Le contenu de l’atelier est conçu de façon à enrichir le contenu apporté par les intervenants par les paticipant.es eux même en fonction de leurs expériences. Le dispositif inclut une phase réflexive sur le processus en cours (atelier lui-même) et sur la communauté archipel sur le temps long.
14h – 17h30 Atelier : Du global risk report (forum économique mondial) au rarre (aire grenobloise) : objectiver et mettre en débat les risques systémiques à l’échelle d’un territoire pour éclairer l’action publique (durée 3h)
Gabriel JOURDAN (retour au tableau)
Réunis dans le cadre de l’Atelier des Futurs, les collectivités et acteurs de la prospective dans l’aire grenobloise ont lancé une déclinaison locale du Global Risk Report (rapport annuel sur les risques systémiques à l’échelle mondiale présentée chaque année au Forum de Davos). L’atelier offrira une sensibilisation aux risques systémiques grâce à un jeu sérieux. Seront ensuite présentés et mis en débat la méthodologie et les résultats de la première édition du RARRe (rapport annuel sur les risques et la résilience de l’aire grenobloise).
Transparents de présentation (PDF) et Enseignements tirés du colloque (PDF).
La page du RARRe sur le site internet de l’Agence: https://www.aurg.fr/11226-rarre.htm
Télécharger le RARRe en PDF: https://basedoc.aurg.fr/dyn/portal/index.xhtml?page=alo&aloId=13245&req=21
Télécharger les « fiches risques »: https://basedoc.aurg.fr/dyn/portal/index.xhtml?page=alo&aloId=13213&req=21
N’hésitez pas à contacter <gabriel.jourdan@aurg.asso.fr> pour prolonger les échanges.
14h – 15h30 Atelier : 10% du budget de recherche orienté par une convention citoyenne, à nous de jouer
Aude LAPPRAND (retour au tableau)
Le collectif Horizon TERRE mène depuis mi-2023 une campagne à destination des député·es français·es pour proposer que 10% au moins du budget de recherche soit décidé par les citoyen·nes. Il propose un exercice de politique-fiction où sa proposition a été validée par le parlement français à l’automne 2024 et doit être mis en œuvre avant le projet de loi de finances 2026, voté à l’automne 2025. Cet atelier expérimental fera écho au symposium « La recherche sous le capitalocène, qui décide ? comment en sortir ? »
16h – 17h30 Mini-Symposium : Pour une Sécurité sociale de l’Alimentation
Dominique PATUREL, Pauline SCHERER, Patrice NDIAYE et Myriam MININNO (retour au tableau)
Ce mini-symposium souhaiterait exposer les principaux défis, enjeux, blocages et leviers du projet Sécurité Sociale de l’Alimentation dans une approche multi-échelles/niveaux et transdisciplinaire. Il est une invitation à la collaboration scientifique s’adressant à l’ensemble de la communauté Archipel afin de nourrir ce projet ambitieux, porteur et mobilisateur et trouver le soutien nécessaire pour mesurer ensemble de manière fine les impacts des expérimentations à l’œuvre et à venir, visant ainsi, la généralisation nationale potentielle du projet.
16h – 17h30 Mini-Symposium : La farine Boucle d’Or, un outil de démonstration aux multiples facettes
Florent BRUN (retour au tableau)
La farine « Boucle d’Or », est un outil de sensibilisation imaginé par l’équipe du programme OCAPI, autour des cycles biogéochimiques. Il s’agit de regarder les modalités de diffusion de cette farine comme un démonstrateur de changement de pratiques. Celles-ci créées des liens entre différents mondes opérationnels et académiques jusqu’à les rendre poreux. Petit à petit l’outil échappe à ses concepteurs et réalise des transformations au-delà des ambitions initiales.
Support de présentation (PDF). N’hésitez pas à contacter <florent.brun@enpc.fr> pour un échange ou une discussion.
16h – 17h30 Atelier : Impacts de l’usage des NTIC sur la santé
Servane MOUTON et Louis FORGEARD (retour au tableau)
Alors que l’usage des écrans va croissant, dès le plus jeune âge, et que les observations de terrain comme la littérature scientifique en soulignent les impacts délétères sur la santé physique et mentale, nous proposons un état des lieux, puis des échanges afin de faire émerger des voies vers une régulation de ces usages à l’échelle individuelle et collective ainsi que sur le plan législatif.
Mercredi 9h–12h Symposium : quelles alternatives et formes de décroissance ? peut-on arriver à ne pas seulement agir en réaction, avoir une pensée d’avance ?
Coordination : Marie-Pierre ESCUDIÉ et Jean-Michel HUPÉ
Lowtechisation du et par le numérique via la redirection des méthodes agiles
Stéphane CROZAT(retour au tableau)
La lowtechisation est une approche de conception visant à contribuer au scénario S1 « génération frugale » du document de prospective « Transitions 2050 » de l’Ademe. Elle se fonde sur une redirection des méthodes agiles en modifiant les indicateurs de pilotage pour passer de coût/délais/qualité à soutenabilité/convivialité/responsabilité, et en modifiant les leviers d’actions de l’ingénieur : associer à l’optimisation, l’imagination et l’alerte.
Quels sont les impacts environnementaux de la réduction du temps de travail ? Étude des lacunes dans la littérature et définition d’un programme de recherche
Fanny VERRAX (retour au tableau)
La réduction du temps de travail (RTT) est depuis longtemps considérée comme une politique publique essentielle dans le cadre d’un programme de décroissance (Fitzpatrick et al., 2022 ; Kallis et al., 2013 ; Levy, 2017). Elle apporte de nombreux bénéfices et améliorations à la productivité des salariés, leur santé et leur bien-être, ainsi qu’une plus grande justice sociale, et également des impacts environnementaux positifs. Cet exposé se concentrera sur ce dernier point et tentera d’identifier les lacunes dans la littérature afin d’établir un nouveau programme de recherche sur la RTT axé sur la durabilité.
Singularités et risques d’un ingénieur « lowtechisant »
Hugues CHOPLIN (retour au tableau)
Cette présentation interrogera l’une des figures de l’ingénieur contemporain, en prise avec la gravité de notre situation écologique : l’ingénieur lowtechisant. Nous présenterons les défis – en particulier philosophiques – engagés par la démarche de lowtechisation et proposerons de les affronter en l’articulant au paradigme des « communs ». Lowtechisation et communs : y’aurait-il matière ici à renouveler l’exigence de démocratie technique ?
Transparents de présentation (PDF). N’hésitez pas à contacter <hugues.choplin@utc.fr> pour prolonger les échanges.
Pour en finir avec l’Économie
Guillaume CARBOU, Alexandre GONDRAN et Jean-Michel HUPÉ (retour au tableau)
Les critiques de la pauvreté scientifique des discours économiques dominants (l’économie orthodoxe, néoclassique, néolibérale, soit l’« Économie » d’Antonin Pottier) sont anciennes, justes, répétées, et pourtant n’arrivent pas à entamer le pouvoir de cette discipline à la fois dans le champ académique et le champ politique. L’Économie fournit le discours idéologique justifiant que les dominants, gouvernants et entrepreneurs du système-monde capitaliste saccagent la planète et menacent l’humanité. Nous proposons de construire une stratégie pour que la majorité de la communauté scientifique, toutes disciplines confondues, vienne rejoindre le combat des économistes dit·es hétérodoxes et dénonce l’Économie comme une supercherie dangereuse.
Transparents de présentation (PDF). N’hésitez pas à contacter <jean-michel.hupe@cnrs.fr> pour prolonger les échanges.
Mercredi 14h–17h30 Mini-Symposiums et Ateliers
14h – 15h30 Mini-Symposium : Contre-modélisation — Croisement de regards sur l’usage et l’impact de la modélisation, quelles pratiques et quelles critiques ?
GT Contremod (retour au tableau)
Dans ce mini-symposium, nous souhaitons mettre en lumière l’importance d’une réflexivité sur la modélisation et les modèles. Nous voulons ouvrir un espace critique et constructif pour questionner le cycle de vie du modèle dans son entièreté, jusqu’à la pertinence même de la modélisation. Dans la continuité du travail du groupe « contremodélisation », ce symposium doit être l’occasion d’un partage de pratiques et grilles d’analyses afin de construire un cadre inter et transdisciplinaire de mise à l’épreuve de la modélisation. Nous souhaitons ainsi croiser trois regards : l’un issu de la théorie critique de la modélisation, un deuxième autour d’un applicatif de modélisation et d’une critique associée, et un troisième sur la modélisation d’alternatives. Ce symposium est pour nous l’occasion d’échanger et d’essaimer ces pratiques critiques dans la communauté des modélisateur·rice·s en particulier, et dans la société en général.
Intervenants: Julie Jebeile (Institut de Philosophie de l’Universität Bern), Sarah Thiriot (ADEME), Nils Ferrand (INRAE, INRIA)
14h – 15h30 Atelier : Éduquer à l’anthropocène ?
Jean-Philippe PERNIN (retour au tableau)
A partir de témoignages croisés de scientifiques et de praticiens, nous débattrons autour de la question suivante : comment outiller de façon urgente le “grand public” (scolaires, citoyens, étudiants) avec un jeu minimal de concepts stables et structurants permettant d’appréhender : (a) l’histoire et la complexité du monde qui nous entoure, (b) les trajectoires potentielles d’évolution bio-géo-physique de notre planète et d’évolution induite de nos sociétés, et (c) les leviers d’action qu’il est possible d’activer pour se projeter vers des modèles de société garantissant l’avenir le plus digne et équitable possible aux générations actuelles et futures ?
14h – 17h30 Atelier autour du sens au travail, des métiers et activités essentielles pour la transitions socio-écologique et une société post-croissance (durée 3h)
Marine CERANTOLA et Sabrina TACCHINI (retour au tableau)
L’atelier sera organisé en trois parties. Nous aurons une première partie théorique qui permettra de comprendre les enjeux des choix vocationnels, des voies professionnelles et du sens au travail sur les transformations socio-écologiques des sphères « travail » au sein des sociétés occidentales. Ensuite, nous mènerons un premier atelier participatif où les personnes seront accompagnées à l’aide d’outils didactiques à réfléchir sur le sens au travail et le sens de la vie. Et pour finir, nous questionnerons et élaborerons collectivement une première catégorisation des métiers et activités essentiels à la transformation des modes de travail et de production en tenant compte des limites écologiques et sociales. Nous problématiserons tout au long de cet atelier les liens entre le dépassement des limites planétaires, le creusement des inégalités sociales, les impacts et la responsabilité de la sphère « travail » en tant qu’activité désastreuse pour le Vivant en articulant avec la psychologie de l’orientation. Les objectifs et bénéfices de l’atelier sont à la fois destinés aux participant·es et au champ de la psychologie de l’orientation. En effet, il peut être attendu de cette réflexion sur les métiers et activités essentiels, une aide précieuse pour la construction d’un outil psychologique
14h – 17h30 Construire une cartographie des risques sociétaux globaux (durée 3h)
Valérie D’ACREMONT, Enzo BAQUET et Serge FENET (retour au tableau)
Le but de cet atelier est de travailler collectivement à identifier les différentes interactions intra et inter-sectorielles qui agissent comme vecteurs de propagation de risques au sein de notre société, et de co-construire un descriptif global, une cartographie des ces interactions. Ce travail sera structuré autour d’un ensemble d’intervenant·e·s issu·e·s chacun·e·s de quatre grands secteurs fondamentaux de la société : alimentation, énergie, santé et transport. Afin de plus facilement tirer le fil des dépendances intra et inter-sectorielles, nous nous centrerons sur un scénario clairement défini en explorant les divers impacts d’un blackout électrique sur ces grands secteurs.
16h – 17h30 Mini-Symposium : World 3 et le rapport Meadows, les limites à la croissance
Sophie Wahnich, Pierre-Yves Longaretti et Emmanuel Prados. (retour au tableau)
Alors que plus de cinquante ans se sont écoulés depuis la publication de The limits to growth et le modèle World3, tous deux issus de la commande du Club de Rome à Dennis et Donella Meadows et leur équipe du MIT en 1972, nous avons constaté que ce moment important de la pensée systémique sur les modèles de croissance, qui engagent des modes de vie, restait méconnu. Déjà perçues auparavant, les limites planétaires ont été incontestablement établies par le rapport Meadows ; pourtant, l’épuisement des ressources et la dégradation du système-Terre se sont poursuivis dans un « business as usual » qui nous a conduits dans une situation critique. Les décisions qu’impliquait ce rapport n’ont pas été prises, et celles qui l’ont été ne sont pas du tout à la hauteur de la situation. Nous avons jugé nécessaire de prendre à bras-le-corps une énigme scientifique et politique : pourquoi courons-nous à notre perte comme s’il s’agissait de notre salut, tout en disposant d’outils permettant d’avoir une vision lucide de ce qui nous arrive ? Pour répondre à ces questions, Zoé Steep a réuni des spécialistes des computer sciences et des chercheurs en études environnementales, a organisé une réflexion interdisciplinaire pour aboutir à ces questions raisonnées. Ces vingt-trois notices interrogent les conditions de production du rapport, les logiques qui organisent la modélisation adoptée, interrogent le rapport lui-même, sa postérité et son usage.
16h – 17h30 Mini-Symposium : L’éco-anxiété revisitée : où est le politique dans le personnel ?
Hao Tam HO, Jean-Michel HUPÉ, Jean LE GOFF, Michaël BONNET et Léna SILBERZAHN (retour au tableau)
Les ravages écologiques en cours suscitent, bien légitimement, des émotions intenses et souvent dérangeantes : peur, tristesse, sentiment d’impuissance, culpabilité, mais aussi colère et indignation. Dans les dernières années, le terme « éco-anxiété » est apparu comme un signifiant largement repris à la fois dans les médias et dans la littérature académique. Dans quelle mesure la focalisation sur l’éco-anxiété, ou plus largement sur les affects d’angoisse, participe-t-elle d’une dépolitisation des enjeux et d’une certaine manière de porter la charge de la responsabilité sur les individus ? L’éco-anxiété est-elle compatible avec un projet émancipateur ?
Résumé (PDF). N’hésitez pas à contacter <tam.ho@zoho.com> pour prolonger les échanges.
16h – 17h30 Exposition : le puzzle de l’Inaction
Raphaël GRELLET (retour au tableau)
« Pourquoi nos sociétés ont tant de mal à répondre efficacement à l’urgence écologique ? » : nous vous proposons de répondre – en partie – à cette question au travers d’une exposition interactive. Dans celle-ci, on découvre des situations concrètes vécues par des personnages fictifs. Elles amènent à prendre conscience d’obstacles systémiques qui contraignent l’action individuelle ou collective. On réalise alors qu’agir n’est pas qu’une question de volonté ou de prise de conscience. Au contraire, une réponse efficace passera probablement par la remise en question de nombreux aspects de notre organisation collective, tant au niveau économique, politique ou médiatique… que dans des dynamiques sociales plus subtiles.
Jeudi 9h–12h Symposium : Quel futur veut-on collectivement ?
Quelles neurosciences à l’Anthropocène ? Un état des lieux préalable à la redirection
Julien LEFEVRE, Daniele SCHÖN et Manuel MERCIER (retour au tableau)
Le projet Unitae « quelles neurosciences à l’anthropocène » se situe dans une démarche réflexive inspirée par l’ouvrage « Héritage et fermeture ». En plus de révéler les dépendances matérielles de notre communauté, bien caractérisées par les bilans carbone, le cœur de notre proposition porte sur: 1) l’identification des valeurs, attachements et déterminismes qui structurent les neurosciences, 2) la mise en débats d’enjeux scientifiques ou techniques en contexte de crise écologique, 3) les futurs souhaitables pour notre communauté.
L’exportation du système de crédit écologique chinois : quelles implications géopolitiques pour l’Europe ?
Élodie RENÉ (retour au tableau)
Cette communication examine les nouvelles technologies de pouvoir développées par le Parti Communiste Chinois pour mettre en œuvre son projet de civilisation écologique. L’auteure s’intéresse plus précisément aux différents systèmes de crédit écologique actuellement déployés sur le territoire chinois et à leurs articulations avec le système national de crédit social. A travers cette communication l’auteure souhaite questionner l’usage politique des indicateurs écologiques et autres outils de contrôle numérique des écosystèmes, à la fois en Chine et en Occident. Seront également abordés les liens entre « effondrements écologiques », contrôle numérique et montée de l’autoritarisme politique face à la nécessaire transformation des modes de vie.
Repenser à l’ombre des bouleversements environnementaux le sens et la trajectoire donnés à notre devenir collectif
Gabriel SALERNO (retour au tableau)
Partant du constat que le courant effondriste interroge la grande aventure humaine sur Terre, cet article propose une grille d’analyse à partir des chronosophies progressiste, rétrograde et cyclique qui a permis de mettre en évidence autant de méta-interprétations de l’effondrement. Nous sommes arrivés à la conclusion celles-ci entrent de plus en plus en opposition. L’effondrement, en venant heurter l’idéologie du progrès, ouvre à nouveau la question du sens de l’histoire.
Transparents de présentation (PDF). N’hésitez pas à contacter <gabri.salerno@gmail.com> pour prolonger les échanges.
Des existences territoriales moindres. À propos d’attractivité territoriale
Bastien MARCHAND (retour au tableau)
En l’espace de trois décennies, l’attractivité territoriale est devenue un objectif stratégique prioritaire des collectivités territoriales, à tel point qu’elle passe aujourd’hui pour une injonction indiscutable. On peut pourtant soutenir que l’attractivité, comme concept et comme politique publique, est en crise (durabilisation douteuse, effets escomptés non atteints, etc.). En réponse, de nombreuses alternatives émergent : habitabilité, hospitalité, accueillance, etc. Il semble pourtant qu’il ne suffit pas de remplacer un terme par un autre pour en désactiver les effets. En suivant la voie d’une « ANT à rebours », nous chercherons à faire émerger la socio-matérialité de l’attractivité territoriale pour la rendre prenable et explorer les possibilités d’un démantèlement épistémique.